Dans son livre autobiographique, Sabrina Perquis, candidate de la saison 5 de Secret Story, raconte son combat contre la mucoviscidose. Découvrez notre interview de la jeune femme.
Sabrina Perquis est une battante qui croque la vie à pleines dents. Les épreuves ? Elle connait ça mieux que personne étant atteinte de la maladie génétique mucoviscidose. Vous l’avez probablement découverte dans Secret Story, elle avait comme secret « je vis avec les poumons de quelqu’un d’autre ».
Près de 10 ans après, elle a fait un sacré bout de chemin dont la réalisation de son livre autobiographique »Je devais mourir à 7 ans ».
Découvrez ses confidences.
Pourquoi avoir décidé de raconter ton histoire dans un livre ?
Sabrina Perquis : Pour deux raisons : Déjà si jamais il m’arrive quelque chose, qu’il y ait une trace de mon histoire, surtout pour mon fils.
C’est aussi un message à double interprétation : C’est un hommage pour tous ceux qui ont eu cette maladie et qui n’ont pas eu la chance de continuer à vivre et à fonder leur propre famille. C’est aussi pour que les jeunes familles gardent espoir. Comme le dit le titre, « je devais mourir à 7 ans » et je suis encore là. J’ai eu une vie difficile mais que je trouve plutôt belle.
Il y a-t-il eu une partie plus délicate à rédiger que les autres ?
Sabrina Perquis : Déjà il y a eu la greffe, se replonger dans un passage de ma vie qui a été très difficile qui était le passage où j’étais le plus près de cette épée de Damoclès au-dessus de ma tête. Cela a été aussi difficile de parler de mon papa car je ne parle jamais de lui.
Quel lien as-tu avec l’association Gregory Lemarchal actuellement ?
Sabrina Perquis : Mon rôle est de sensibiliser et d’échanger avec eux de façon à faire encore plus connaître notre combat et chercher des solutions pour améliorer la qualité de vie des patients au quotidien. Plus précisément, je fais actuellement partie d’un groupe de patients et de soignants qui participe à la création de la future maison Grégory Lemarchal. On échange sur de nombreuse idées : qu’est-ce qu’on pourrait apporter pour améliorer le mode de vie des malades ?
Une journée type dans la vie de Sabrina ça donne quoi ?
S P : J’ai des petits rituels, je me lève, je vais au sport au Parc de Sceaux qui est à côté de chez moi. Je rentre, je me douche, je travaille sur les réseaux sociaux ainsi que sur mes émissions de radio. Je vais une fois par jour chez Starbucks, je suis une accro.
Tout dépend de l’emploi du temps de mon fils, je me tiens disponible pour manger avec lui le midi et sinon tout dépend de mes obligations professionnelles. Le soir, j’aime beaucoup cuisiner.
Un restaurant où tu adores aller ?
S P : J’adore découvrir de nouvelles adresses et j’aime beaucoup le brunch d‘Eugene Eugene à Puteau.
Un repas favori ?
S P : J’aime beaucoup la cuisine asiatique et japonaise. J’avais une nourrice thailandaise qui me faisait beaucoup de bons petits plats. Je cuisine souvent ses spécialités moi-même.
Côté style, trois pièces phares de ta garde-robe ?
S P : Un blazer car il s’adapte très bien pour une soirée ou bien un événement professionnel. Le jean, c’est l’indispensable. En hiver, c’est le col roulé noir et en été les crop top.
Produit de maquillage phare ?
S P : J’adore le baume à lèvre Fenty Beauty, je l’apporte partout avec moi parce que j’ai besoin d’hydrater mes lèvres tout le temps.
Une chanson qui te donne la pêche ?
S P : Dans les titres du grenier, j’adore les tubes de Gilbert Montagné. Sinon, en termes de titres plutôt actuels, j’aime bien Talk that talk de Rihanna ou Who’s laughing now d’Ava Max.
Une nouvelle série à binge-watcher ?
S P : J’ai adoré Elite et la série française Plan cœur.
Une citation qui te motive ?
S P : J’en ai plein, actuellement je me forme à la confiance en soi, j’aimerais pouvoir organiser des séances de coaching dans les hôpitaux ou dans le milieu caritatif pour donner confiance aux malades.
Je dirai celle-ci, qui provient de mon livre : “Levez la tête, croyez en vous, battez-vous pour vos rêves, pour votre bonheur, pour vous sentir heureux … Cette vie c’est la vôtre et celle de personne d’autre.”
Un conseil pour tous ceux qui perdent espoir à cause de leur maladie ?
S P : C’est un conseil plutôt simple mais qui pour moi est plus fort que tout. Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. Tant que ton cœur bat encore, tu peux encore croire à quelque chose même quand tout semble fragile et compliqué. On ne sait pas ce qui peut arriver, il faut y croire et se dire que rien est impossible.
Une partie des fonds récoltés par la commercialisation de son ouvrage » je devais mourir à 7 ans » ira directement à l’association Grégory Lemarchal. Pour le découvrir, cliquez ici.